Pourquoi 70% des projets d’internationalisation échouent (et comment l'éviter)
- marine430
- 6 juin
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 juil.

S’implanter à l’étranger, c’est un rêve pour beaucoup d’entreprises : conquérir de nouveaux marchés, booster sa croissance, accroître sa visibilité. Mais derrière ce rêve se cache un vrai défi, souvent sous-estimé : réussir la mobilité des équipes. Parce qu’internationaliser son business, c’est d’abord internationaliser ses talents.
L'expansion à l'international : un pari risqué bien plus humain qu'on ne le croit
Quand une entreprise décide de s’ouvrir à l’international, elle pense d’abord marché, chiffre d’affaires, produits. Ce qu’elle oublie trop souvent, c’est que la réussite de ce projet repose avant tout sur les hommes et les femmes qui vont faire vivre cette aventure sur place.
Construire une équipe locale n’est pas une simple formalité. C’est un vrai chantier. Trouver le bon profil, le bon équilibre culturel, la bonne dynamique d’équipe est un casse-tête. Parce qu’au-delà des compétences techniques, il y a l’adaptabilité au contexte local, la compréhension des enjeux spécifiques du pays, la capacité à naviguer entre les différences culturelles.
Et pourtant, trop souvent, cette étape cruciale est traitée à la légère, voire oubliée. Résultat : des talents envoyés à l’étranger sans réel accompagnement, livrés à eux-mêmes, qui peinent à s’intégrer et à performer.
Le coût caché des recrutements mal pensés
La statistique fait froid dans le dos : 70% des échecs d’expansion sont dus à un mauvais recrutement local ou à un manque d’accompagnement dans la mobilité internationale. Ces échecs ont un coût énorme : retards dans les projets, perte d’argent, démotivation, turnover, voire abandon complet du marché.
Le risque est d’autant plus élevé quand il s’agit de recruter des profils étrangers ou de rapatrier des expatriés. Ces derniers ont souvent une expérience riche mais ne savent pas forcément comment valoriser leur parcours à leur retour en France. Sans un accompagnement ciblé, ces talents voient leur carrière stagner, ce qui est dommage pour eux… mais aussi pour les entreprises qui ne savent pas exploiter ce vivier d’expérience.
Les pièges classiques à éviter
Le premier piège, c’est de réduire la mobilité internationale à une simple opération administrative et logistique. Le visa, le logement, le billet d’avion ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Le vrai défi est humain : savoir préparer ses équipes à évoluer dans un environnement nouveau, parfois déstabilisant, avec des codes culturels différents.
Trop souvent, les entreprises oublient l’étape essentielle de la préparation interculturelle. Elles négligent aussi le coaching et le suivi post-installation. Ce sont ces manques qui génèrent du turnover, des abandons précoces et des projets qui partent en vrille.
Sans un accompagnement humain solide, le meilleur CV ne suffit pas à garantir le succès.
Une stratégie de mobilité pensée pour la performance
Pour réussir, il faut penser la mobilité internationale comme une vraie stratégie RH intégrée. Cela commence dès la sélection du talent : il faut des profils capables d’agir vite, qui comprennent les enjeux locaux, qui savent s’adapter et collaborer avec des équipes multiculturelles.
Ensuite, la préparation est clé. Formation interculturelle, coaching, accompagnement dans les démarches administratives et logistiques : tout doit être mis en place pour que le talent parte dans les meilleures conditions.
L’onboarding doit être rapide et efficace pour que le collaborateur soit opérationnel dès le jour 1. Ce n’est pas une option, c’est une nécessité.
Enfin, le suivi post-mobilité est indispensable. Il permet de détecter rapidement les difficultés, de maintenir la motivation et d’ajuster l’accompagnement si nécessaire.
Rapatriement : comment transformer un retour en vrai tremplin professionnel
L’expatriation ne s’arrête pas au retour en France. Ce moment est souvent délicat pour le talent, confronté à un marché du travail qu’il ne connaît plus ou à une valorisation insuffisante de son expérience internationale.
Sans accompagnement, ces talents sont parfois relégués à des postes en décalage avec leur parcours, ce qui crée frustration et perte de motivation.
Accompagner le repositionnement, valoriser l’expérience acquise, identifier des entreprises qui recherchent précisément ce profil : c’est ainsi que le retour devient une vraie relance de carrière.
mad mobility : un accompagnement complet et pragmatique
Chez mad mobility, nous avons compris que la mobilité internationale est bien plus qu’une simple formalité. C’est un levier stratégique de croissance, mais un levier qui nécessite un accompagnement sur-mesure.
Nous intervenons à chaque étape : recrutement ciblé, préparation interculturelle, onboarding rapide et suivi personnalisé. Que ce soit pour des profils français déjà sur place, des talents étrangers ou des expatriés qui reviennent, notre objectif est clair : un talent prêt à performer, pas juste un CV sur papier.
Le résultat ? Une meilleure rétention des talents, une intégration rapide, et surtout des projets d’internationalisation qui tiennent la route.
En bref...
Internationaliser son business ne s’improvise pas. Derrière chaque nouvelle implantation, il y a un défi humain majeur qui doit être anticipé, préparé et accompagné.
Les chiffres sont là, implacables : 70% d’échecs liés à la mobilité mal gérée. Ce n’est pas une fatalité.
Avec la bonne stratégie, la bonne méthode, et un accompagnement expert, la mobilité devient un véritable moteur de succès, pour les entreprises comme pour les talents.
Vous avez un projet d’expansion internationale ou vous préparez un départ à l’étranger ? Discutons-en. Parce que réussir la mobilité, c’est préparer l’avenir.
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